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  • thedivingbear

Série Erreurs commises par les plongeurs 2

A court d'air ? Jamais une bonne sensation.

L'aiguille sur le zéro ? Ok à la surface, pas ok si vous êtes loin de la surface


Bonjour à tous,


Bon Dimanche ! J'espère que vous passez un bon week-end et que vous vous reposer afin d'être prêt à attaquer la semaine qui vient. Enfin, je ne pense pas que l'on soit jamais prêt pour le blues du lundi, mais ce n'est qu mon avis.

Et comme toujours, nous n'oublions pas ceux d'entre-vous qui sont de corvée ce Dimanche.


Voici donc le second épisode de notre série "Erreurs commises par les plongeurs". De retour dans l'eau après un certain temps (pour certains d'entre-vous), quelques rappels ne feront pas de mal.


Le sujet du jour: être "à court d'air". Cela vient logiquement après avoir été "bas en air". C'est une mauvaise traduction je sais, mais c'est ce que j'ai trouvé de plus rapprochant pour parer de "Low On Air" (toute suggestion est la bienvenue afin de traduire cela d'un meilleure manière. Bref, vous avez compris ce que je voulais dire.


La bonne nouvelle ? Cela arrive rarement. En fait, cela ne m'est jamais arrivé, et je n'ai jamais été témoin d'un tel accident (heureusement, je ne demande pas à voir cela).


Ceci étant dit, cela ne veut pas dire que ça n'arrive pas. Malheureusement, beaucoup d'accidents ont pour source un manque d'air. Il y a différentes statistiques mais je ne vais pas les passer en revue. Cela n'apporterait pas grand chose et vous ferait peur. Mais imaginez qu'environ cinquante pour cent des accident ont attrait à ce problème (mais attention, il y a différente raison à cela, pas nécessairement un manque de vigilance du plongeur=).


Deux gestes important

Source: PADI, table des signaux


Comment prévenir un accident ?


- Surveillez votre alimentation en air. Nous ne le répéterons jamais assez. Cela doit être une seconde nature lorsque vous plongez. Vous devriez vérifier pas constamment mais régulièrement à quelques minutes d'intervalle. Ça fait beaucoup ? Eh bien, c'est comme ça que je fais. Il en va de votre sécurité... - Planifiez votre plongée en tenant compte de votre réserve d'air. Ou l'inverse si vous préférez, et planifiez votre réserve d'air pour exécuter votre plan de plongée. Dans tous les cas, assurez-vous d'avoir ce dont vous avez besoin. Je sais que beaucoup d'entre vous suivront simplement le Divemaster ou l'Instructeur. Oui, ils sauront probablement ce qu'ils font (ils ne veulent probablement pas avoir d'accident), mais votre consommation d'air peut varier de la leur. J'essaie de vous dire que leur consommation d'air n'est qu'un indicateur partiellement valable de la vôtre. Surveillez et communiquez à votre binôme ou à votre guide ce qu'il vous reste. - Gardez une réserve pour une remontée en toute sécurité, un palier de sécurité, tout événement imprévu qui pourrait vous obliger à rester sous l'eau un peu plus longtemps et un peu pour la flottaison une fois que vous faites surface. Comme vous l'avez appris, vous pouvez gonfler votre gilet manuellement, mais cela ne fait pas de mal d'économiser un peu d'air pour cela et ça vous évite des efforts.


Recommandation de "Diver Alert Network" (DAN):

2/3 de votre réserve d'air pour une plongée en eaux peu profondes.

1/2 de votre réserve d'air pour une plongée multi-palier.

1/3 de votre réserve d'air pour un plongée en caverne ou sur épave.


Ce ratios sont ce que vous pouvez consommez sur la partie exploration, visite (appelez ça comme vous voulez) de votre plongée.

Comprenez donc que le reste, respectivement 1/3, 1/2 et 2/3 sont consacrés à vous rendre sur le site que vous visitez, à en revenir en tout sécurité et en faisant les safety-stop nécessaire.


- Matériel: l'entretien du matériel est un facteur important de votre sécurité. Un détendeur qui fonctionne mal ou mal fixé peut entraîner une fuite d'air. Dans un tel cas, vous devriez vous en rendre compte par un consommation anormale. Encore une fois, gardez un oeil sur la jauge.


Quels élément considérer ?


- Profondeur: comme vous le savez, plus vous êtes profond, plus vite vous consommerez votre air. Alors tenez-en compte lors de la planification de la plongée. Je ne suggère pas de prendre des bouteilles d'air supplémentaires, mais simplement de surveiller la jauge encore plus fréquemment. - Taille de la bouteille d'air: De toute évidence, vous ne prendrez pas une mini bouteille d'air pour une plongée profonde n'est-ce pas ? Gardez la 5 litres pour les plongées plage. - Votre niveau d'expérience: n'ayez pas honte d'être débutant, les plongeurs expérimentés ne sont que des débutants qui ont de la chance car ils ont plongé plus et sont devenus plus expérimentés. Logique ? L'essentiel est de connaître vos limites. Être moins expérimenté peut signifier consommer plus parce que vous ne contrôlez pas bien (pour le moment) votre respiration; peut-être vous sentez-vous « sous pression » en plongeant avec des personnes plus expérimentées, ce qui crée du stress et vous fait consommer plus, etc. NE vous mettez pas en situation qui est, pour vous, inconfortable juste pour ne pas embêter les autres. Rappelez-vous, le groupe s'aligne sur celui qui a la plus faible réserve d'air.

Essayer de rester cool, faites comme Steve McQueen (pour ceux qui connaissent). - Environnement : les courants, les courants forts, l'obscurité voire la nuit (dans le cadre d'une plongée de nuit) sont des éléments qui pourraient pousser votre consommation d'air au-delà de votre consommation standard. Les courants vous obligeront à des efforts supplémentaires qui équivaudront à consommer de l'air ; une plongée de nuit peut vous rendre anxieux, avec le même résultat, soit "tirer" plus sur votre air. - État physique et mental : fatigue, effort, anxiété, stress, mauvaise journée, gueule de bois etc. Autant de raisons qui pourraient vous amener à consommer plus d'air que d'habitude. Mauvais jour ? Vous ne le sentez pas ? Ne plongez pas. Juste un peu fatigué ? Optez pour une plongée facile. Inutile de plonger sur une épave à 35 mètres de profondeur si vous vous sentez trop fatigué. Là encore, écoutez votre corps et ajustez la plongée en conséquence en tenant compte de vos conditions pour anticiper votre consommation d'air.


Dernière remarque: rappelez-vous de communiquer avec votre partenaire de plongée. Informez-le lorsque vous arriver à la moitié de votre réserver d'air. Lorsque vous atteignez 50 bars, il est gentillement temps de remonter.

Ok je suis très conservateur et je ne fais que suivre la règle PADI. Je sais que nombre d'entre-vous ajustent la règle à l'environnement. Je ne prends les 50 bars que comme un point de référence.


Source: PADI hand signals table

.

Alors prenez cela au sérieux. Etre à court d'air est un problème que l'on peut facilement éviter sans trop d'effort et se dispenser de conséquences fâcheuses.


Plongée en sécurité !


Bien à vous.


The Diving Bear

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