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Voler après la plongée

Règles de vol après plongée basées sur l'azote résiduel.



Cher lecteurs,


Bon Dimanche, particulièrement pour ceux qui on congé (comme votre serviteur).


Avec l'ouverture de plus en plus de destinations et/ou l'assouplissement des règles de voyge, je suis presque sûr que beaucoup d'entre vous voyagent ou prévoient de le faire. Ok, la photo ne reflète probablement pas le type d'avion dans lequel vous embarquerez, mais bon, je vends du rêve ici, ça ne coûte rien et ça fait du bien !


De quoi ai-je envie de discuter aujourd'hui ? Des règles de vol après plongée basées sur l'azote résiduel.


N'oubliez pas de respecter l'intervalle en surface minimum. En d'autres termes, ne volez pas tout de suite après votre dernière plongée. Cela pourrait mettre votre vie en danger. Au lieu de cela, attendez un minimum de 12h pour une seule journée de plongée sans décompression ou au moins 18h en cas de plongées sans décompression de plusieurs jours ou répétitives. Je sais que tous le monde n'est pas d'accord là-dessus, arguant quel chacun réagit différemment. Pourtant, ne tentez pas votre chance et suivez les règles proposées s'il vous plaît. Si les règles sont trop compliquées à retenir, optez pour la simplicité : attendez 24h après votre dernière plongée avant d'embarquer dans un avion. Rien n'est jamais garanti dans la vie, mais c'est une pratique courante soutenue par des études et des expériences.


Un peu d'histoire


Ces recherches ont été principalement menées par l'U.S Navy et l'U.S. Air Force, ainsi que par des associations comme l'Undersea and Hyperbaric Medical Society (UHMS) ou Divers Alert Network (DAN). Tous avaient des normes différentes, la Marine ayant la plus agressive avec un temps d'intervalle en surface de deux heures (seulement) tandis que l'Air Force recommandait 24h. Où était la vérité ? Eh bien, DAN a recommandé 12h. Je ne suis pas sûr que ce soit très (ou était très) rassurant d'avoir jusqu'à 22h de delta entre la suggestion la plus conservatrice et la plus agressive (autant pour la sience...). En 1991, DAN a lancé des expériences (je suis content de ne pas en avoir été l'objet). Comment? Eh bien, je ne suis pas un scientifique, donc je ne prétendrai pas vous apprendre quoi que ce soit mais voici l"idée : estimer la relation entre l'intervalle en surface avant le vol et la maladie de décompression (DCI). Dit simplement, l'intervalle testé (ou le temps d'attente si vous préférez) a été approuvé ou rejeté en fonction du nombre d'incidents DCI pour cet intervalle. Comme toujours dans la vie, il n'y a pas de solution parfaite. Ainsi, le dilemme acceptation-rejet a été pris en considération pour accepter (au pire) un DCI léger en limitant le risque de DCI grave. DAN a jeté les bases des normes actuelles pour la plongée récréative, et nous les en remercions.


Disclaimer (comme on dit de nos jours): je sais que nous ne parlons pas ici de produits financiers, mais permettez-moi tout de même une note supplémentaire. Les directives ADN réduisent certainement le risque d'accident de décompression, elles ne le suppriment pas complètement.


Un pense-bête


Si vous avez besoin d'un antisèche, prenez celle-ci. DAN l'a faite pour nous.

Crédit photo: DAN - Divers Alert Network (dan.org)


Bien à vous.


The Diving Bear

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